1. |
Désir
06:25
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Désir.
J’ai découvert cette haine, jumelée à son désir
Pour ce joyau Divin qui brille de mille feux
Pour cette lumière superbe qui étouffe l’atmosphère
De ce triangle mystique où nous sommes tous les deux.
Je sens monter l’irrésistible envie
Pour cette pierre sublime qu’il désire de tout son corps.
Aura de mort.
Ce miroir me toise et reflète son trésor.
Mon corps se déchaîne !
Ce mime s’enflamme et s’approche de mon joyau.
Ma rage fulgure !
Les membres se froissent et nous sommes égaux.
Les chairs s’arrachent
Et se séparent de nos corps.
Nous sommes en phase.
Ce conflit du même finira dans la mort.
Nos haines s’embrassent !
Le désir nous traîne et fixera nos sorts.
Le Désir est fort.
Un nouveau regard se pose sur notre envie.
Un être difforme, atroce, un ennemi.
Nos haines se croisent et s’enlacent pour unir
Nos rages contre son désir qui surgit.
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2. |
Les Mammonites
05:50
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Les mammonites.
Regarde fils, ces colosses sculptés dans l’or le plus dur, s’avancer d’un pas lourd et sûr.
Des mirages d’assoiffés, qu’on ne distingue que aliéné et mûr, vidé de la sève la plus pure.
Guidés par des êtres malsains et viles, jonchés sur leurs palanquins d’acier,
Le regard vicié et subtil, des traits d’équerre, émaciés.
Errant de ville en ville, gonflés par le vice et le désir de régner
Sur des âmes aliénées mais tranquilles, désignées comme juste à ruiner.
Tu les distingues à peine ?
Ton âme est encore pleine.
Les craindre ne vaut pas la peine.
Leurs âmes ne valent pas la tienne.
Suçant l’esprit des plus fragiles, grâce à leur armée de chimères déglinguées,
Frétillantes, mal agiles, coquilles craquelées, sans avenir ni passé.
Sourire forcé et pénible, parasites féroces et dégénérés,
Aux mœurs malsaines et nuisibles pourtant faciles à chasser.
Aspirant l’essence divine incarnée, la pensée égarée.
Aliénant les âmes sensibles, les changeant en coquilles ravagées.
Et c’est à la base de nos racines dévoyées que se trouvent les armes pour guider
Des générations décimées, à l’avenir sans lumière et fané.
C’est dans les écrits des anciens, mille fois oubliés, que réside la clef.
Le chemin caché, qui renforce les âmes et protège la pensée.
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3. |
Nature morte
07:28
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Nature morte.
Face aux regards gorgés de sang de la foule détraquée,
Je porte la haine devant la masse de fous qui a désignée
L’innocent qui maintenant, subit leur courroux pour les sauver.
Alors, je traîne ma croix à genoux après qu’ils m’aient martyrisé.
Les clous, dans mes mains, me fixent au fardeau que je portais.
Le sang qui s’écoule de ma couronne, masque ma mère effondrée.
Je n’apporte pas la paix, mais le glaive.
La responsable c’est votre haine.
Je n’apporte pas la paix, mais le glaive.
Le mensonge est levé, votre désir se déchaîne.
La nuit s’abat sur vos terres, le sol s’écarte, mon âme a lâché.
Je rejoins mon père, le corps écarlate, vous m’avez jugé.
Après moi c’est l’enfer ! Les crises s’embrasent sans plus jamais se calmer.
Le désir mimétique vous rend fou jusqu’à la crise.
Après mon calvaire, la vérité et c’est tout. Il n’y a plus de mensonges, plus de mythes.
Votre désir, embrasé, n’a plus de bouc. Il n’y a plus que moi comme martyr.
Plus de paix, plus de salut mais je prends pour vous, pour vous sauver.
Votre violence est à nue. Elle a un coût et c’est à moi de le payer.
Mais je reviendrai, réincarné,
Quand toutes les barrières seront tombées
Et que vous serez des clones aliénés,
Pour accomplir le cycle de nouveau.
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4. |
Lama-sabachthani
02:41
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5. |
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Je vois Satan tomber comme l’éclair.
Je vois Satan tomber comme l’éclair.
Le livre de Jean l’avait annoncé.
Chaos d’âmes emmêlées, il est fier.
Dédale de désirs incontrôlés.
Coquilles d’envies effrénées,
Suivant le regard du médiateur.
Moquant l’innocent, le Logos sacrifié.
Bulle transparente et sans saveur.
Le glaive a tranché.
La paix des âmes est condamnée.
Aucune victime désignée.
La révélation fanée.
Pantins malsains et viciés,
Incompétents et manipulés
Par la nature incarnée.
Amas de clones emmêlés, tous contre tous, la bave aux lèvres, dérangés.
Aucune victime ne peut les sauver.
Essence profonde dévoilée
Par la passion, la vérité sacrifiée.
Condamnée au chaos indifférencié,
Jusqu’à l’extinction ou la résurrection désirée.
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6. |
Pharmakos
07:30
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Pharmakos
Je ne vis que pour calmer vos dieux !
Mon corps difforme s’envole dans les cieux,
Les plumes se détachent mais je vole !
Ma vie s’arrête sous vos yeux !
Voilà la mort que j’invite de mes vœux.
Mes membres s’écrasent et je flotte.
J’expie vos âmes si je peux.
L’illusion vaut-elle mon sort ?
Élevé dans ce miasme infect où les chaires putrides s’entassent dans la gerbe.
Souillé par leur désir abject de purger leurs âmes en offrant la bête.
Je ne vis que pour calmer vos dieux !
Le bûcher se dresse et s’embrase pour si peu.
La foule s’enflamme et m’immole.
Cette nature cachée vous confronte au reflet de vos désirs,
Le poids de vos péchés, chargé sur mon corps, vous délivre.
Je serais le sacrifié,
Le regard noyé du ressentiment me divinise.
Je suis le visage de leur paix.
L’écume de leur haine les divise.
La paix reviendra peut-être parmi eux.
Quand mon âme rejoindra les cieux.
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7. |
Les indifférenciés
09:33
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Les indifférenciés.
Dans cette fange absconse et démentielle,
Où les corps, les couleurs sont fanées,
Dans un gris d’étain oxydé,
Les âmes flottent, sans but et s’appellent.
Les racines arrachées, les gamètes mélangées,
Dans une chimère difforme et sans vie.
Le sexe atrophié par une pensé aliénée,
Un esprit dérangé, frétillant jusqu’à l’agonie.
Le cœur encore chargé d’un désir de passé, qui ne peut s’oublier.
Chérissant des principes qui ne peuvent être appliqués dans une âme ravagée.
Les indifférenciés.
L’âme, le corps et l’esprit mélangés.
La flamme est épuisée.
La flasque est prête à être rechargée.
Mûrs pour être manipulés.
L’être Divin est tombé,
Le passé ignoré.
Le mimétisme est complet.
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